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Projet de développement
Le Yi King
En Consultation
Le Yi King dite "le Yi Jing" son des ouvrage qui peut se traduire "le livre des mutations" ou "le livre des transformations".
Il s'agit à l'origine d'un traité de divination appelé "Zhou Yi" c'est à dire le " Changement de Zhou" que son élaboration datant du premier millénaire av
l' ère chrétienne époque des Zhou (1027 -256av JC).
Ce tirage à pour but originel de comprendre le réel et d’aider à prendre des décisions par des consultations oraculaires, et il a toujours conservé cette fonction prédictive. Les « sentences » (ou « jugements ») sur les hexagrammes et leurs lignes du texte de base sont issues de cet état originel, celui des « Mutations des Zhou », et la majorité d’entre elles semble faire référence à des sacrifices destinés aux esprits vénérés à la cour des rois Zhou. Elle visent à déterminer si un acte soumis à la consultation des esprits a leur faveur ou leur défaveur, ce qui explique pourquoi les explications des lignes comprennent souvent des termes négatifs ou positifs, signifiant par exemple « regret », « remords », « néfaste », « menaçant », ou « favorable », « faste », « avantageux », « succès ». La formulation des sentences est cryptique, sujette à de nombreuses interprétations, et comme elle renvoie à un contexte originel inaccessible, leur sens initial est généralement obscur et a fait l’objet de nombreuses spéculations. Comme il est essentiel pour l’utilisation du manuel de tenter de les comprendre, tous les caractères les constituant ont fait l’objet de spéculations dans la multitude de commentaires du Yi Jing qui ont été produits, et les interprétations envisagées sont très diverses. Avec le temps des mots ont pris de nouveaux sens : fu, qui désigne aux époques archaïques un captif de guerre, est devenu une manière de désigner la qualité morale de « sincérité » ou « fiabilité » ; heng, qui désigne à l’origine un type de rituel sacrificiel, a pris les sens de « prévalence », « succès », « pénétrant ». Avec l’introduction d’une lecture confucéenne, les sentences sont souvent comprises dans une finalité morale, ce qui est décrit comme faste devenant une prescription sur la façon de bien se comporter.
Suivant la cosmologique développée dans le Yi Jing, et dans l'optique de la compréhension de l'ordre du cosmos et de la prise de décisions qui en résulte, l'observation des changements va être primordiale, plutôt que la recherche de causes et de conséquences : « au lieu de constater des successions de phénomènes, les Chinois enregistrent des alternances d’aspects. Si deux aspects leur apparaissent liés, ce n’est pas à la façon d’une cause et d’un effet : ils leur semblent appariés comme le sont l’endroit et l’envers, ou, pour utiliser une métaphore consacrée dès le temps du Hi ts’eu (Xi ci), comme l’écho et le son, ou, encore, l’ombre et la lumière » (M. Granet)64. Ou encore, selon L. Vandermeersch : « la pensée chinoise n'a jamais recherché de causes premières, et même de causes tout court, aux mouvements de l'univers. Pour elle, c'est dans le sens des choses que se trouve la raison des transformations des choses, de même que c'est le sens des hexagrammes du Canon des mutations de se transmuter les uns dans les autres
Il repose sur 8 tétragrammes et 64 hexagrammes constitués de 3 et 6 lignes brisées ou continues, il laisse place à de nombreux interprétations.
Le tirage divinatoire de l'un deux est obtenu avec des tiges d'achillée millefeuille en les comptant d'une certaine manière.
Le Livre des transformations (le Yi (Jing)) contient la mesure du ciel et de la terre ; c'est pourquoi on peut grâce à lui comprendre et diviser la voie (Dao) du ciel et de la terre. En levant les yeux, on contemple, avec son aide, les signes du ciel en une pleine intelligence ; en abaissant le regard, on examine les lignes de la terre : on connaît ainsi les conditions de l'obscur et du clair. En faisant retour aux commencements et en poursuivant les choses jusqu'au bout on connaît les enseignements de la naissance et de la mort. L'union de la semence et de la puissance opère les choses ; l'amollissement de l'âme opère le changement ; on connaît par là les états des esprits qui sortent et qui se retirent.
Le but est alors de faire corps avec les mutations, d'y répondre, de s'y adapter. Dans cette optique, la notion d'« opportunité » (shi 時) va être cruciale : selon A. Cheng, elle « conçoit le temps non pas comme écoulement homogène et régulier, mais comme processus constitué de moments plus ou moins favorables.» Il ressort également de plusieurs commentaires du Yi Jing qu'il est essentiel d'être attentif au processus de gestation des phénomènes, tout ce qui va arriver étant déjà existant dans un état préalable, prêt à se cristalliser en autre chose, et c'est en décelant cela que les humains peuvent comprendre tout en apprenant l'enseignement sur le cours des choses ,tenter d'affronter le problème ou s’opère une résilience, peut aider à survivre dans une vie.